Le tome 2 de Cité carbone. Quand s'effrite le diamant existe bel et bien! Le manuscrit transite présentement dans le processus de sélection des maisons d'édition... Vous en aurez bientôt des nouvelles!
Jacinthe Laforte travaille maintenant sur un nouveau projet... d'humour! Apprenez-en plus sur son personnage, Chlorophylle38, en cliquant ici!
Les Humbles Éditions
Littérature et pratiques de la transition
lundi 26 mars 2018
jeudi 16 novembre 2017
Vente de Noël en cours!
Commandez ici pour offrir un roman original
qui fera voyager les lecteurs dans un univers de possibles!
Aussi offert en format EPUB ou PDF.
Témoignage d'une lectrice de Cité carbone:
vendredi 19 août 2016
mercredi 2 décembre 2015
Un téléphone en boîtes de conserve ou la conscience de l'interdépendance
Pourquoi ai-je écrit Citécarbone et pourquoi je récidive avec un deuxième tome? J’ai écrit en 2011
un billet sur l’intuition
première du roman, que je relis avec plaisir, revivant ce moment tout
simple où j’ai rencontré mes personnages pour la première fois, où l’univers du
roman a commencé à se cristalliser.
Encore aujourd’hui, ce qui porte mon écriture, c’est un
désir de nourrir la conscience de l’interdépendance. Interdépendance entre les
humains et la nature, et
interdépendance entre les humains (avec tous les dérangements qui viennent
avec, et tout le plaisir, la tendresse, l’amour aussi). Je n'ai rien d'une sommité
sur la question du pétrole et je suis les actualités de façon plutôt sporadique.
En même temps, j’ai une conscience aiguë de la connexion entre tous les êtres,
toute la matière sur cette planète (et au-delà!).
C’est douloureux, parce que la guerre, la misère
et la destruction font vibrer la ligne — j’ai l’image d’un « téléphone »
constitué de deux boîtes de conserves reliées par une ficelle, car même à l’air du
sans-fil, le lien est selon moi plus fort que jamais.
Et c’est aussi ma source d’espoir. Cette conscience de l’interdépendance,
c’est la clé d’actions de toutes tailles et de toutes portées pour prendre un
meilleur soin de ce grand Tout.
Je ne sais pas ce qui va se passer autour de cette ressource,
le pétrole, qui est notre cocaïne à tous. J’ai écrit Cité carbone pour poser la question. Un roman grand public,
accessible, pour permettre la plongée à ceux qui ne lisent pas d’essais. À ceux
que ça n’intéresse pas! Parce qu’ils sont eux aussi dans le bateau. Partons, la
mer est belle (entre deux îlots de sacs de plastique)!
Et le tome 2, c’est parce que vous avez aimé les
personnages, que vous vouliez savoir ce qui leur arriverait. Alors ils ont eu
envie de vivre encore.
Si vous voulez offrir le tome 1 pour les Fêtes 2015, j’offre les
frais de poste et la taxe! Le tome 2 devrait être prêt pour Noël 2016. Commandez aujourd’hui ou avant le 10 décembre!
Merci et à bientôt!
dimanche 29 novembre 2015
Des nouvelles de Marie-Sophie et cie... et idée cadeau!
Offrez le tome 1 pour Noël cette année, et le tome 2 l'an prochain!
Le tome 2 de Cité
carbone est bien avancé. Je suis rendue à faire une relecture complète du
premier jet. Les lecteurs pourront donc
bientôt savoir ce qui s’est passé à la coop des anarchistes et comment ça se
passe entre Marie-Sophie et son père… (cliquez ici pour le sinopsis du tome 1)
Je ne veux pas trop en dire pour ne pas voler les punchs ni
du tome 1, ni du tome 2! Mais tout de même… Un petit aperçu:
Cité carbone 2 se déroule le printemps suivant, alors que le gouvernement a lancé un chantier national pour occuper les chômeurs et construire un monorail entre Montréal et Québec, dans l’espoir de relancer la nouvelle économie sans pétrole. Vous retrouverez bien sûr Marie-Sophie, l’adolescente courageuse qui veut vivre dans le vrai monde, ainsi que son industriel de père, Groulx-Petit, Wang et ses amis anarchistes, Yohann et la maisonnée. Vous apprendrez aussi à connaître Amélie, l’acupunctrice plutôt discrète dans le tome 1: à bout de nerfs parce qu'elle s’est dépensée sans compter pour la maisonnée et pour le quartier en crise, elle part au Saguenay voir sa grand-mère, à laquelle elle n’arrête pas de rêver. Que découvrira-t-elle au bout de ce voyage? Et Yohann, qui décide de l’accompagner?
Bon début d'hiver! Crédit: J. Rodrigue |
Je me suis fait recommander de trouver un éditeur agréé pour
le tome 2 et la suite de mes écrits, démarche que j’entame avec enthousiasme
grâce à vos bons commentaires. Cela donnera un meilleur rayonnement à mon univers et à ses valeurs, et permettra une
reconnaissance du milieu qui donne accès à des bourses et à d'autres occasions de partager mes idées. Ayez une pensée pour moi! Suggestions bienvenues! La date de publication du tome 2 n’est
donc plus entre mes mains… Je vous tiens au courant!
Il me reste encore des exemplaires du tome 1, si vous avez
un cadeau original à faire pour Noël* (j’ai eu d’excellentes rétroactions tant
de jeunes hommes militants que de femmes professionnelles de 30 à 65 ans, alors
le lectorat potentiel est vaste — à partir de 16 ans)... Je paye les frais de
poste! Commandez aujourd’hui ou avant le 10 décembre!
* Si un éditeur réédite le tome 1, imaginez que cette
première édition maison deviendra un objet de collection! ;)
dimanche 30 août 2015
Saveurs locales: toujours au goût du jour? (Et livre de recettes gratuit!)
Un article d'Annick Dallaire, auteure avec Martine Emond
de Saveurs locales : Recettes simples et saines pour apprêter nos
aliments d’ici (maintenant gratuitement
en ligne en PDF!)
Déjà trois ans que Saveurs
locales a été publié! Toujours aussi motivée à la cause de l’alimentation
locale, je me demande aujourd’hui si le Québec avance bien dans cette voie. Même
si l’agriculture reste une chasse gardée, les frontières s’ouvrent avec la
mondialisation néolibérale, comme en témoigne le nouvel accord de libre-échange
conclu récemment avec l’Union européenne.
www.photo-libre.fr |
Ceci dit, l’engouement pour l’alimentation
est bien réel, des diètes amincissantes aux nouveaux modes d’alimentation tels
le régime
paléolithique, le végétalisme, le crudivorisme et le
locavorisme. Mais est-ce par souci réel d’offrir la meilleure nourriture possible
à notre corps ou par peur de voir nos aliments nous rendre malades?
Le développement de la
gastronomie au Québec favorise certainement l’alimentation locale. De plus en
plus de restaurateurs s’approvisionnent directement dans les petites fermes
pour obtenir des produits de niche, fraîcheur et qualité (notamment avec la
plateforme Provender). Le restaurant Manitoba (sur la rue Saint-Zotique à Montréal), qui se spécialise dans
les plats locaux et biologiques, n’a-t-il pas été nommé en 2014 « meilleur
restaurant de l’année » par le Eater Award?
La formule « commandez en
ligne » chez le producteur simplifie l’accès aux produits locaux, s’ajoutant
aux fameux « paniers
bio ». J’en profite pour mentionner l’ingénieuse
entreprise Lufa qui cultive sur les
toits de Montréal en réutilisant la chaleur libérée par les immeubles,
contournant le fameux dilemme : « les serres au Québec, c’est
local, mais c’est moins écologique! » Pas quand la technologie est utilisée
à bon escient!
Les petits marchés de quartiers améliorent
aussi l’accessibilité des aliments locaux. On voit même des marchés ambulants sur
des vélos qui desservent des quartiers où l’offre de fruits et légumes frais
est défaillante.
www.photo-libre.fr |
Même si l’alimentation biologique
et de qualité demeure l’apanage des plus riches, de réels efforts visent à la
démocratiser. Cuisines collectives, jardins communautaires et collectifs,
enseignement de la culture en bac et sur les balcons, groupes d’achats
collectifs… Si on veut, on peut!
Bref, je ne peux qu’être
encouragée devant tant de beaux projets. Cependant, des mouvements trop
ambitieux tentent toujours de rendre accessibles aux quatre coins du monde nos
denrées alimentaires, traitées comme n’importe quelle marchandise, sans égard à
l’importance de leur fraîcheur et du maintien d’une agriculture locale, forte
et solidaire.
www.photo-libre.fr |
Dans un monde qui continue d’accélérer,
Saveurs locales, le livre de recettes
que j’ai élaboré avec Martine Emond,
propose des solutions accessibles pour s’alimenter localement. Les recettes
simples qu’il contient permettent de profiter de toutes les saveurs et les
bienfaits de nos aliments en passant un minimum de temps à la cuisine.
J’espère sincèrement que le
Québec continuera sur sa lancée locavore et que nous aurons un accès toujours
plus grand à nos aliments d’ici. Le foisonnement des projets et les énormes
efforts de nos jeunes entrepreneurs et agriculteurs me donnent beaucoup d’espoir
en l’avenir.
Depuis
2012, les Humbles Éditions ont distribué le livre de recettes Saveurs locales,
notamment en librairie, aux participants du groupe d’achats d’Aliments d’ici et
au marché fermier du GRIP UQAM. Les exemplaires restants ont été
remis au Regroupement des cuisines
collectives du Québec. Dans le but de continuer à soutenir le locavorisme, Saveurs
locales (version PDF) est maintenant offert gratuitement
sur ce site. Je vous
invite à le télécharger, mais surtout à l’utiliser et à y aller de vos propres
essais de recettes locales afin de construire une nouvelle culture alimentaire
locale!
-- -
Note des Humbles Éditions : Merci
à Annick et Martine pour leur confiance. Merci à Nathalie Vital,
relationniste de presse qui, en 2012, a participé au rayonnement de Saveurs locales et à Annie Garand,
qui a contribué à une nouvelle révision de l’index. Et merci encore à toutes
les autres personnes qui ont participé au projet (notamment Michael Brophy, Jean-Claude Ménard, Frédéric Lemire, Gabrielle Champagne, Denise Boulais, Véronica Rioux et Ulysse Bourassa)! – Jacinthe Laforte
jeudi 23 juillet 2015
Des adolescents dans un camp d'Artisans de paix
Du 29 juillet au 7 août 2015 aura lieu au Vermont le camp multilingue "Révolution: Artisans de paix", qui recevra des adolescents du Québec et d'un peu partout dans le monde. J'en parle ici parce que suis touchée par ce projet: offrir à des jeunes une telle
expérience de connexion à la nature, aux autres et à
eux-mêmes, voilà qui est plein de sens pour moi.
Play in the Wild, l'organisme qui offre le camp, est l'oeuvre d'animateurs québécois et américains. Je connais bien la partie québécoise de l'équipe, car j'ai participé à quatre camps communautaires avec Mélanie Whitham, Colin Perreault et Arielle. Leur approche est celle de la Communication NonViolente (CNV) de Marshall Rosenberg, un grand homme (décédé cette année) qui
alliait psychologie, relations interpersonnelles et enjeux politiques (il
facilitait des rencontres avec des gangs de rue, entre peuples en
guerre, etc.).
Les organisateurs ont mis sur pied un tirage de magnifiques objets artisanaux pour financer la participation de tous les jeunes intéressés,
dont certains nouveaux immigrants réfugiés. Il reste quelques jours
pour finir d'amasser les fonds nécessaires. ET UN DONATEUR VA AJOUTER UN
DON ÉQUIVALENT À LA VENTE DE BILLETS DE CETTE SEMAINE. J'ai acheté quelques billets
moi-même et je passe maintenant le mot!
Je suis très reconnaissante d'intégrer peu à peu la CNV dans ma vie, car cette approche rend POSSIBLE la participation citoyenne, le
soin de soi et les relations authentiques et libres (dans l'ordre qu'on
veut!), à partir de l'élan sincère du coeur. Donc, ça favorise un
changement en profondeur.
Alors
je vous invite, si le coeur vous en dit, à considérer participer au tirage de financement du camp, en achetant un, deux ou trois billets, pour que
ces adolescents puissent y vivre un expérience transformatrice qui va sans aucun doute rayonner dans le monde pour de nombreuses années!
"Play in the Wild permet aux jeunes (et aux adultes) de mettre en pratique ce qu'ils apprennent."
"Une chose que j'ai apprise l'année dernière, c'est que je n'ai pas besoin d'appareils techno pour m'amuser; seulement d'être avec des gens." Source: playinthewild.org/wilds/camp-communautaire-se-brancher-coeur-2/ | z |
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