lundi 26 mars 2018

Le tome 2 de Cité carbone. Quand s'effrite le diamant existe bel et bien! Le manuscrit transite présentement dans le processus de sélection des maisons d'édition... Vous en aurez bientôt des nouvelles!

Jacinthe Laforte travaille maintenant sur un nouveau projet... d'humour! Apprenez-en plus sur son personnage, Chlorophylle38, en cliquant ici!

jeudi 16 novembre 2017

Vente de Noël en cours! 
Commandez ici pour offrir un roman original 
qui fera voyager les lecteurs dans un univers de possibles!
Aussi offert en format EPUB ou PDF.

Témoignage d'une lectrice de Cité carbone:

mercredi 2 décembre 2015

Un téléphone en boîtes de conserve ou la conscience de l'interdépendance



Pourquoi ai-je écrit Citécarbone et pourquoi je récidive avec un deuxième tome? J’ai écrit en 2011 un billet sur l’intuition première du roman, que je relis avec plaisir, revivant ce moment tout simple où j’ai rencontré mes personnages pour la première fois, où l’univers du roman a commencé à se cristalliser. 

104.jpgEncore aujourd’hui, ce qui porte mon écriture, c’est un désir de nourrir la conscience de l’interdépendance. Interdépendance entre les humains et la nature,  et interdépendance entre les humains (avec tous les dérangements qui viennent avec, et tout le plaisir, la tendresse, l’amour aussi). Je n'ai rien d'une sommité sur la question du pétrole et je suis les actualités de façon plutôt sporadique. En même temps, j’ai une conscience aiguë de la connexion entre tous les êtres, toute la matière sur cette planète (et au-delà!).

C’est douloureux, parce que la guerre, la misère et la destruction font vibrer la ligne — j’ai l’image d’un « téléphone » constitué de deux boîtes de conserves reliées par une ficelle, car même à l’air du sans-fil, le lien est selon moi plus fort que jamais.

Et c’est aussi ma source d’espoir. Cette conscience de l’interdépendance, c’est la clé d’actions de toutes tailles et de toutes portées pour prendre un meilleur soin de ce grand Tout.

2.jpgJe ne sais pas ce qui va se passer autour de cette ressource, le pétrole, qui est notre cocaïne à tous. J’ai écrit Cité carbone pour poser la question. Un roman grand public, accessible, pour permettre la plongée à ceux qui ne lisent pas d’essais. À ceux que ça n’intéresse pas! Parce qu’ils sont eux aussi dans le bateau. Partons, la mer est belle (entre deux îlots de sacs de plastique)! 

Et le tome 2, c’est parce que vous avez aimé les personnages, que vous vouliez savoir ce qui leur arriverait. Alors ils ont eu envie de vivre encore.

Si vous voulez offrir le tome 1 pour les Fêtes 2015, j’offre les frais de poste et la taxe! Le tome 2 devrait être prêt pour Noël 2016. Commandez aujourd’hui ou avant le 10 décembre!

Merci et à bientôt!

dimanche 29 novembre 2015

Des nouvelles de Marie-Sophie et cie... et idée cadeau!



 Offrez le tome 1 pour Noël cette année, et le tome 2 l'an prochain!

Le tome 2 de Cité carbone est bien avancé. Je suis rendue à faire une relecture complète du premier jet.  Les lecteurs pourront donc bientôt savoir ce qui s’est passé à la coop des anarchistes et comment ça se passe entre Marie-Sophie et son père… (cliquez ici pour le sinopsis du tome 1)

 Je ne veux pas trop en dire pour ne pas voler les punchs ni du tome 1, ni du tome 2! Mais tout de même… Un petit aperçu:

Bon début d'hiver! Crédit: J. Rodrigue
Cité carbone 2 se déroule le printemps suivant, alors que le gouvernement a lancé un chantier national pour occuper les chômeurs et construire un monorail entre Montréal et Québec, dans l’espoir de relancer la nouvelle économie sans pétrole. Vous retrouverez bien sûr Marie-Sophie, l’adolescente courageuse qui veut vivre dans le vrai monde, ainsi que son industriel de père, Groulx-Petit, Wang et ses amis anarchistes, Yohann et la maisonnée. Vous apprendrez aussi à connaître Amélie, l’acupunctrice plutôt discrète dans le tome 1: à bout de nerfs parce qu'elle s’est dépensée sans compter pour la maisonnée et pour le quartier en crise, elle part au Saguenay voir sa grand-mère, à laquelle elle n’arrête pas de rêver. Que découvrira-t-elle au bout de ce voyage? Et Yohann, qui décide de l’accompagner?


Je me suis fait recommander de trouver un éditeur agréé pour le tome 2 et la suite de mes écrits, démarche que j’entame avec enthousiasme grâce à vos bons commentaires. Cela donnera un meilleur rayonnement à mon univers et à ses valeurs, et permettra une reconnaissance du milieu qui donne accès à des bourses et à d'autres occasions de partager mes idées. Ayez une pensée pour moi! Suggestions bienvenues! La date de publication du tome 2 n’est donc plus entre mes mains… Je vous tiens au courant!

Il me reste encore des exemplaires du tome 1, si vous avez un cadeau original à faire pour Noël* (j’ai eu d’excellentes rétroactions tant de jeunes hommes militants que de femmes professionnelles de 30 à 65 ans, alors le lectorat potentiel est vaste — à partir de 16 ans)... Je paye les frais de poste! Commandez aujourd’hui ou avant le 10 décembre!

* Si un éditeur réédite le tome 1, imaginez que cette première édition maison deviendra un objet de collection! ;)

dimanche 30 août 2015

Saveurs locales: toujours au goût du jour? (Et livre de recettes gratuit!)

Un article d'Annick Dallaire, auteure avec Martine Emond de Saveurs locales : Recettes simples et saines pour apprêter nos aliments d’ici  (maintenant gratuitement en ligne en PDF!)

Déjà trois ans que Saveurs locales a été publié! Toujours aussi motivée à la cause de l’alimentation locale, je me demande aujourd’hui si le Québec avance bien dans cette voie. Même si l’agriculture reste une chasse gardée, les frontières s’ouvrent avec la mondialisation néolibérale, comme en témoigne le nouvel accord de libre-échange conclu récemment avec l’Union européenne. 

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www.photo-libre.fr
Ceci dit, l’engouement pour l’alimentation est bien réel, des diètes amincissantes aux nouveaux modes d’alimentation tels le régime paléolithique, le végétalisme, le crudivorisme et le locavorisme. Mais est-ce par souci réel d’offrir la meilleure nourriture possible à notre corps ou par peur de voir nos aliments nous rendre malades?

Le développement de la gastronomie au Québec favorise certainement l’alimentation locale. De plus en plus de restaurateurs s’approvisionnent directement dans les petites fermes pour obtenir des produits de niche, fraîcheur et qualité (notamment avec la plateforme Provender). Le restaurant Manitoba (sur la rue Saint-Zotique à Montréal), qui se spécialise dans les plats locaux et biologiques, n’a-t-il pas été nommé en 2014 « meilleur restaurant de l’année » par le Eater Award?

La formule « commandez en ligne » chez le producteur simplifie l’accès aux produits locaux, s’ajoutant aux fameux « paniers bio ». J’en profite pour mentionner l’ingénieuse entreprise Lufa qui cultive sur les toits de Montréal en réutilisant la chaleur libérée par les immeubles, contournant le fameux dilemme :  « les serres au Québec, c’est local, mais c’est moins écologique! » Pas quand la technologie est utilisée à bon escient!

Les petits marchés de quartiers améliorent aussi l’accessibilité des aliments locaux. On voit même des marchés ambulants sur des vélos qui desservent des quartiers où l’offre de fruits et légumes frais est défaillante.

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www.photo-libre.fr
Même si l’alimentation biologique et de qualité demeure l’apanage des plus riches, de réels efforts visent à la démocratiser. Cuisines collectives, jardins communautaires et collectifs, enseignement de la culture en bac et sur les balcons, groupes d’achats collectifs… Si on veut, on peut!

Bref, je ne peux qu’être encouragée devant tant de beaux projets. Cependant, des mouvements trop ambitieux tentent toujours de rendre accessibles aux quatre coins du monde nos denrées alimentaires, traitées comme n’importe quelle marchandise, sans égard à l’importance de leur fraîcheur et du maintien d’une agriculture locale, forte et solidaire.
 
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www.photo-libre.fr
Dans un monde qui continue d’accélérer, Saveurs locales, le livre de recettes que j’ai élaboré avec Martine Emond, propose des solutions accessibles pour s’alimenter localement. Les recettes simples qu’il contient permettent de profiter de toutes les saveurs et les bienfaits de nos aliments en passant un minimum de temps à la cuisine.

J’espère sincèrement que le Québec continuera sur sa lancée locavore et que nous aurons un accès toujours plus grand à nos aliments d’ici. Le foisonnement des projets et les énormes efforts de nos jeunes entrepreneurs et agriculteurs me donnent beaucoup d’espoir en l’avenir.

Depuis 2012, les Humbles Éditions ont distribué le livre de recettes Saveurs locales, notamment en librairie, aux participants du groupe d’achats d’Aliments d’ici et au marché fermier du GRIP UQAM. Les exemplaires restants ont été remis au Regroupement des cuisines collectives du Québec. Dans le but de continuer à soutenir le locavorisme, Saveurs locales (version PDF) est maintenant offert gratuitement sur ce site. Je vous invite à le télécharger, mais surtout à l’utiliser et à y aller de vos propres essais de recettes locales afin de construire une nouvelle culture alimentaire locale!

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Note des Humbles Éditions : Merci à Annick et Martine pour leur confiance. Merci à Nathalie Vital, relationniste de presse qui, en 2012, a participé au rayonnement de Saveurs locales et à Annie Garand, qui a contribué à une nouvelle révision de l’index. Et merci encore à toutes les autres personnes qui ont participé au projet (notamment Michael Brophy, Jean-Claude Ménard, Frédéric Lemire, Gabrielle Champagne, Denise Boulais, Véronica Rioux et Ulysse Bourassa)! – Jacinthe Laforte

 


jeudi 23 juillet 2015

Des adolescents dans un camp d'Artisans de paix

Du 29 juillet au 7 août 2015 aura lieu au Vermont le camp multilingue "Révolution: Artisans de paix", qui recevra des adolescents du Québec et d'un peu partout dans le monde.  J'en parle ici parce que suis touchée par ce projet: offrir à des jeunes une telle expérience de connexion à la nature, aux autres et à eux-mêmes, voilà qui est plein de sens pour moi.

Play in the Wild, l'organisme qui offre le camp, est l'oeuvre d'animateurs québécois et américains. Je connais bien la partie québécoise de l'équipe, car j'ai participé à quatre camps communautaires avec Mélanie Whitham, Colin Perreault et Arielle. Leur approche est celle de la Communication NonViolente (CNV) de Marshall Rosenberg, un grand homme (décédé cette année) qui alliait psychologie, relations interpersonnelles et enjeux politiques (il facilitait des rencontres avec des gangs de rue, entre peuples en guerre, etc.). 
 
Les organisateurs ont mis sur pied un tirage de magnifiques objets artisanaux pour financer la participation de tous les jeunes intéressés, dont certains nouveaux immigrants réfugiés. Il reste quelques jours pour finir d'amasser les fonds nécessaires. ET UN DONATEUR VA AJOUTER UN DON ÉQUIVALENT À LA VENTE DE BILLETS DE CETTE SEMAINE. J'ai acheté quelques billets moi-même et je passe maintenant le mot! 

Je suis très reconnaissante d'intégrer peu à peu la CNV dans ma vie, car cette approche rend POSSIBLE la participation citoyenne, le soin de soi et les relations authentiques et libres (dans l'ordre qu'on veut!), à partir de l'élan sincère du coeur. Donc, ça favorise un changement en profondeur.

Alors je vous invite, si le coeur vous en dit, à considérer participer au tirage de financement du camp, en achetant un, deux ou trois billets, pour que ces adolescents puissent y vivre un expérience transformatrice qui va sans aucun doute rayonner dans le monde pour de nombreuses années!
 
 
  "Play in the Wild permet aux jeunes (et aux adultes) de mettre en pratique ce qu'ils apprennent."
"Une chose que j'ai apprise l'année dernière, c'est que je n'ai pas besoin d'appareils techno pour m'amuser; seulement d'être avec des gens." Source: playinthewild.org/wilds/camp-communautaire-se-brancher-coeur-2/ z