Pourquoi ai-je écrit Citécarbone et pourquoi je récidive avec un deuxième tome? J’ai écrit en 2011
un billet sur l’intuition
première du roman, que je relis avec plaisir, revivant ce moment tout
simple où j’ai rencontré mes personnages pour la première fois, où l’univers du
roman a commencé à se cristalliser.
Encore aujourd’hui, ce qui porte mon écriture, c’est un
désir de nourrir la conscience de l’interdépendance. Interdépendance entre les
humains et la nature, et
interdépendance entre les humains (avec tous les dérangements qui viennent
avec, et tout le plaisir, la tendresse, l’amour aussi). Je n'ai rien d'une sommité
sur la question du pétrole et je suis les actualités de façon plutôt sporadique.
En même temps, j’ai une conscience aiguë de la connexion entre tous les êtres,
toute la matière sur cette planète (et au-delà!).
C’est douloureux, parce que la guerre, la misère
et la destruction font vibrer la ligne — j’ai l’image d’un « téléphone »
constitué de deux boîtes de conserves reliées par une ficelle, car même à l’air du
sans-fil, le lien est selon moi plus fort que jamais.
Et c’est aussi ma source d’espoir. Cette conscience de l’interdépendance,
c’est la clé d’actions de toutes tailles et de toutes portées pour prendre un
meilleur soin de ce grand Tout.
Je ne sais pas ce qui va se passer autour de cette ressource,
le pétrole, qui est notre cocaïne à tous. J’ai écrit Cité carbone pour poser la question. Un roman grand public,
accessible, pour permettre la plongée à ceux qui ne lisent pas d’essais. À ceux
que ça n’intéresse pas! Parce qu’ils sont eux aussi dans le bateau. Partons, la
mer est belle (entre deux îlots de sacs de plastique)!
Et le tome 2, c’est parce que vous avez aimé les
personnages, que vous vouliez savoir ce qui leur arriverait. Alors ils ont eu
envie de vivre encore.
Si vous voulez offrir le tome 1 pour les Fêtes 2015, j’offre les
frais de poste et la taxe! Le tome 2 devrait être prêt pour Noël 2016. Commandez aujourd’hui ou avant le 10 décembre!
Merci et à bientôt!