C'est le nom de mon propriétaire, Un toit pour tous. Sympathique, non?
Mon déménagement à vélo de l'automne dernier, c'était pour emménager dans un édifice tout neuf, avec géothermie, à 30 secondes du métro, géré par un organisme à but non lucratif. Mon logement n'est pas subventionné comme tel, mais le coût du loyer est vraiment très bien pour la qualité du logement!
Un petit bout de ma cour arrière... |
(Il y a d'autres projets dans l'air, pour ceux que ça intéresse. Donnez tout de suite votre nom pour la liste d'attente de Bâtir son quartier! J'ai donné le mien quand le chantier n'était pas encore commencé; quand ils m'ont appelée un an et demi plus tard, les logements étaient prêts...)
Dans toutes les assemblées, il y a des chiâleux. Il y en avait ce soir aussi. Les assemblées sont de vrais ateliers pratiques de patience et de tolérance où sont mises à l'épreuve les belles valeurs du vivre ensemble! Mais ce qui m'est apparu ce soir, c'est que pour certaines personnes qui ont vécu de l'exclusion sociale, les décisions dont les conséquences retombent sur eux, ce sont « les propriétaires », « la Ville » ou « les maudits gouvernements » qui les ont prises; les solutions aux problèmes, c'est « eux autres » qui les détiennent et ne veulent pas les mettre en oeuvre. Or, se faire répondre: « Le propriétaire de l'édifice où vous habitez, c'est un organisme. Vous pouvez devenir membre, élire le conseil d'administration, vous pouvez vous impliquer pour faire ce que personne ne fera si personne ne s'implique! »... C'est un profond changement de perspective à intégrer. Personnellement, ça me fascine et ça m'emballe.
Bientôt j'écrirai au sujet de l'anarchisme.
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