L'autre jour, ma soeur partageait avec moi son étonnement de trouver des erreurs de français dans un livre publié par une maison pourtant reconnue et sérieuse. Je lui répondais qu'il en reste toujours, des fautes.
Moi aussi, je suis le genre à les corriger, les fautes, dans les livres que je lis. Elles me sautent aux yeux.
Alors dites-moi pourquoi, après quatre lectures complètes et attentives par trois personnes différentes (dont moi), lors d'une dernière lecture "de perfectionnisme", j'ai trouvé des "petites maison" et des "jusqu'au genoux"? C'est peut-être parce que je l'ai lu à l'envers, de la dernière page à la première. Il paraît que ça permet de mieux voir, puisque les habitudes du cerveau sont déconstruites. Ça semble fonctionner! Donc, ces nouvelles corrections retardent mon échéancier de quelques jours, mais pas encore de panique à avoir, le livre sera prêt avant le lancement.
Vraiment, la publication de mon roman est une pratique de lâcher prise et d'humilité, car je dois accepter qu'il va sûrement en rester encore quelques-unes, des petites coquilles... Si vous en voyez, quand vous le lirez, dites-le-moi, d'accord? Je pourrais retarder le tout de quelques semaines, je pourrais réécrire encore quelques phrases pour une huitième fois, me casser la tête encore quelques heures avec certaines virgules, me payer une relecture d'épreuves professionnelle par quelqu'un d'autre, le relire encore une fois... Mais je pense que le bébé a envie de prendre l'air.
C'est drôle: de lire et relire comme ça ce roman, ça me fait le comprendre autrement, y voir de nouveaux liens, auxquels je n'avais pas pensé. Un peu comme quand on fait une analyse littéraire. Les trajectoires des différents personnages se rejoignent par certaines images, au-delà de ce que j'ai intentionnellement construit. Je ne vous donne pas de détails, à vous de faire votre propre lecture...
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