mercredi 20 avril 2011

Le prix des aliments explose

Peut-être avez-vous lu cet article, dans Le Devoir du 16 avril, qui parle du prix des aliments qui explose, et celui du pétrole aussi? Les gens qui m'entendent parler de Cité Carbone disent parfois qu'ils aiment ça, "la science-fiction"... mais je crains que ça n'en soit pas du tout du tout! Je n'ai pas mis de date dans l'histoire, mais ça pourrait se passer dans dix ans...

Un des sujets de l'article du Devoir est la consommation de viande qui augmente dans les pays émergents. Ça sonne presque comme si eux, les pays émergents, devraient s'abstenir de se mettre à vouloir manger de la viande... pour que nous, ici, on puisse continuer à en manger autant?

Je suis devenue végétarienne à 17 ans, en partant de chez mes parents, après avoir lu Sans viande et sans regret de Frances Moore Lappé (le titre original  indique davantage la teneur écologiste du discours, Diet for a Small Planet). Puis, quand je suis revenue vivre chez mes parents une couple d'années, avec les repas omnivores tout prêts, je me suis remise à la viande. Je pense que c'est vraiment social, la nourriture. Plus vous vous tenez avec des végétariens, plus vous mangez végétarien (à moins d'en faire un truc identitaire et de s'accrocher à la viande comme à une parcelle de soi-même). C'est comme n'importe quoi: plus on en parle, plus il y a de chances qu'on passe à l'action.

Je suis une omnivore qui s'assume mal. J'aimerais retrouver le goût de ne plus manger de viande, ou perdre le goût de la viande, disons... Mais sans tomber dans le tout ou rien, penser aux limites de la planète et au nombre d'humains en croissance, ça me motive à ressortir les recettes végé (qui de toutes façons sont savoureuses, moins grasses et vraiment très variées) et aussi à faire une meilleure gestion du frigo. Car quelle gâchis, n'est-ce pas, que de laisser pourrir des zucchini qui viennent du Mexique...

Ah oui! Dans ce même ordre d'idées: j'ai découvert ce printemps La tablée des chefs, un organisme qui récolte les restes des restaurants pour qu'ils soient mangés, et qui donne des ateliers culinaires dans des quartiers moins favorisés, pour que les jeunes acquièrent les habiletés pour se faire à manger plus sainement. Chapeau!

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