Lucie Renaud, collaboratrice de La Recrue du mois a fait sur son blogue "Clavier bien tempéré" un très beau commentaire sur Cité Carbone.
Plus j'y pense, et plus son commentaire me fait du bien. Il y a que je ne connais pas du tout Lucie Renaud (qu'on le veuille ou non, quand le commentaire vient d'un ami, on peut toujours penser que ce n'est pas tout à fait impartial). Mais il y a surtout que j'y lis la reconnaissance du droit à l'imperfection d'un premier roman.
Bien sûr, il y a plein de romans qui sont publiés, premiers ou non, qui sont imparfaits. Qu'est-ce que la perfection, d'ailleurs? Le goût entre pour beaucoup dans l'appréciation d'une oeuvre littéraire, il va sans dire.
Mais ça me fait du bien, de lire que "la plupart des premiers romans sont imparfaits... et c'est peut-être en partie ce qui fait leur charme. En même temps, il y a quelque chose de particulièrement touchant à lire un auteur pour la toute première fois, à tenter de discerner sa voix, ce qui deviendra sa voie."
Peu importe le projet, l'oeuvre, lançons-nous dans le monde. On y apprendra toujours bien quelque chose.
Merci de nous avoir fait connaître le texte de Lucie Renaud (bel hommage à ton livre, en effet!), mais surtout, de nous avoir fait connaître, par la même occasion, le site de "La recrue du mois" (http://larecrue.net/) qui recense les premiers livres de nouveaux auteurs.
RépondreSupprimerEt pour toi, Jacinthe, je te suggère d'aller lire, si tu ne l'as pas déjà fait, le questionnaire de "la recrue du mois d'août", Marc Forget (http://larecrue.net/2011/08/marc-forget-questionnaire/), sur toutes les embûches et les difficultés d'une première publication: ça ne donne que plus d'éclat à ton propre travail! (En passant, Lucie Renaud se demande, dans les commentaires qui suivent son texte, si tu avais présenté ou non ton manuscrit à des éditeurs avant de décider de publier à compte d'auteur.)
Et le lecteur en apprendra tout autant...
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