Dans Cité Carbone – Quand s'effrite le diamant, c'est la crise. Tout est désorganisé, il y a des gardiens armés aux portes des épiceries où une boîte de soupe coûte 15$, toutes les voitures arborent une pancarte « À vendre » étant donné l'absurdité du moyen de transport quand il n'y a plus pétrole sur le marché ou qu'il coûte vraiment trop cher.
Créer un récit comme ça, c'est vraiment marrant. En tant qu'auteure, pire est la situation et plus je jubile.
Mais pour le vrai, est-ce qu'il va y avoir une telle crise? Va-t-il falloir que je me contente de pousses de tournesol comme légumes verts, en hiver, parce qu'il ne sera plus possible d'importer des laitues du Mexique? Va-t-il falloir que nous installions un poêle de fortune dans mon appartement pour y brûler des déchets, parce que l'électricité, dans une société néolibérale, sera devenue trop chère? Peut-être va-t-on s'adapter tranquillement, pour la plupart, et que ce sont seulement « les pauvres » qui vont écoper et se retrouver dans des bidonvilles... Mais, comme le disait Serge Mongeau, on est déjà dans la crise. C'est vrai que c'est triste, les autoroutes de centres d'achat, un peu partout, au lieu de paysages naturels ou humains.
MAIS... je ne suis vraiment pas en faveur scénarios anxiogènes, la vie est déjà assez difficile comme ça et l'équilibre mental et émotionnel, un défi de tous les jours. Mon souhait, avec Cité Carbone, c'est que ça incite à prendre soin des liens humains, à prioriser l'essentiel et à en développer, des habiletés d'autosuffisance, même en ville. À être le changement qu'on veut voir advenir dans le monde (Gandhi), à poser attention et énergie sur ce qui fonctionne, ce qui vivifie, ce qui nourrit le corps, le coeur et l'âme.
Cette attitude est tellement importante. Que les militants agressifs et revanchards aillent se faire donner un massage!
Ce qui m'amène à vous parler une première fois d'Aliments d'ici, un collectif vraiment sympathique qui organise plein d'activités pratiques autour de l'alimentation locale, saine et abordable. Et du beau monde, à part de ça, inclusif, plein d'humanité et de joie de vivre. Je vous les recommande fortement, et j'en reparlerai sûrement.
"Que les militants agressifs et revanchards aillent se faire donner un massage!" Je vais la (sou)rire longtemps celle-là ;-) Merci pour ce petit flash d'humour xox
RépondreSupprimerMerci, anonyme! Des fois, c'est moi-même l'enragée qui devrait aller se faire masser, alors je sais de quoi je parle. ;)
RépondreSupprimer