mercredi 24 août 2011

Un livre, est-ce écologique?

J'ai eu un réel questionnement éthique, quand je suis allée chercher mes livres (la deuxième impression; j'imagine que j'étais trop énervée à la première pour y penser): l'odeur de produits toxiques est intense dans les locaux de l'imprimeur. Je me suis dit: mais comment même la CSST permet cela? Comment, au Québec, des gens acceptent de travailler sans masque dans une telle ambiance?

Je ne m'étais pas trop préoccupée du fait d'imprimer un livre papier, parce qu'il serait en papier 100% recyclé. J'avoue que ça ne doit pas être de l'encre non toxique "vous pouvez manger votre livre sans problème!". Non, ne mangez pas Cité Carbone.

Le ebook, alors? Il y a une chose méconnue sur la technologie: les minéraux qui la composent sont directement liés à des guerres, des meurtres, une dévastation écologique épouvantable, des violations des droits humains et des peuples autochtones en particulier (voir Noir Canada de Alain Denaud, Éditions Écosociété). Eh oui, les tablettes électroniques sont encore plus grandes et moins chères cette année. Les cellulaires, comme les ordis, sont quasiment jetables. Mais VRAIMENT, ça vaut la peine de s'en passer! Ça vaut la peine de garder son cell, son ordi un an de plus!

Mais il y a de l'espoir par la révolution technologique, comme nous l'apprend cette petite vidéo à visionner absolument: http://www.youtube.com/watch?v=Q_uaI28LGJk. Et qui me conforte dans le choix d'avoir un livre en papier. (Cela dit, moi qui ai un blogue qui nécessite un ordi, moi qui travaille grâce à l'ordi, je vais peut-être aussi faire passer Cité Carbone au livre électronique... Mais pas de cellulaire en vue, pas pour le moment! Les objecteurs radicaux font au moins l'illustration de la possibilité de vivre différemment. Mais cette tension entre le vivre avec, vivre sans, vivre en dehors, vivre contre... Il faut vivre, j'imagine, et accepter les contradictions. Mais soyons vigilants, non à la complaisance! Un peu de tonus pour vivre selon nos valeurs profondes!)

Salade exclusivement de mon balcon! Sauf la vinaigrette.

6 commentaires:

  1. Oui, les tomates oranges sont sucrées et moins acides! Et les feuilles vert foncé, c'est une herbe sauvage qui pousse toute seule dans mes bacs. Une fois, en faisant du wwoofing à Rougemont, on me l'avait présentée. Avec une vinaigrette sucrée (aux petits fruits, par exemple), c'est très bon.

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  2. Il faut savoir que "odeur" et "toxicité" ne vont pas nécessairement ensemble... Nous avons une cousine qui travaille justement en santé et sécurité au travail. Même si les imprimeries ne sont pas son domaine habituel, peut-être qu'elle pourrait trouver facilement des informations à leur sujet.

    Par ailleurs, je sais que certaines encres sont à base de soya, donc renouvelables, ce qui n'est pas le cas de toutes. Tu peux demander à ton imprimeur ce qu'il utilise!

    De toute façon, je n'ai pas l'intention de manger ton livre, ça fait un peu trop de fibres à mon goût ;-) Je l'ai prêté, mais quand il me reviendra, je compte bien le relire avant de le prêter à nouveau! :-)

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  3. Mais quand ça pue tant que ça, ça ne peut pas être bon pour la santé!!! Non?

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  4. Je ne sais pas! J'avoue que je n'ai pas d'exemple de puanteur bonne pour la santé. Le "moins pire" exemple que j'ai, c'est celle d'une usine de bacon près de laquelle je suis déjà passée en auto. L'odeur de bacon donnait la nausée même dehors, en auto, en passant dans la rue! Mais le bacon n'est pas vraiment bon pour la santé non plus, hein? ;-) Par contre, je sais que certains composés inodores sont très mauvais. Même si elle attire moins l'attention, une situation inodore peut donc être bien pire qu'une où l'odeur nous incommode.

    Et en passant, selon le procédé utilisé, ce n'est peut-être pas l'encre comme telle qui sent. Dans le cas des photocopieurs, en tout cas, l'odeur qu'il dégage est celle de l'ozone qui est produit lors du flash lumineux! Rien à voir avec le type d'encre.

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